lundi 17 mai 2010

From Madrid to Porte d'Auteuil


Quand Rafael Nadal et Roger Federer s'affrontent, c'est toujours une page d'histoire. C'est toujours une question de forme et de fond. Et le 21e chapitre n'a pas déçu. Sur le fond, l'Espagnol vient de battre (6-4, 7-6 [5] en 2h10') le Suisse pour la 14e fois, de remporter son 39e titre, de rester invaincu sur terre cette saison avec 15 succès consécutifs, d'enregistrer son 18e Masters 1000, un record, et de devenir le seul joueur à avoir réussi à aligner trois Masters 1000 d'affilée sur terre. En d'autres termes, Rafael Nadal, bousculé l'an passé redevient peu à peu le tyran qu'il était sur la surface ocre. Une semaine avant le début des internationaux de France, deuxième levée du grand chelem de l'année, la rédaction analyse les forces en présence, les favoris et les outsiders potentiels de cette quinzaine.



- Rafael Nadal


Nationalité : Espagnole

Age : 23 ans

Classement ATP : 2ème


Ses + : Rafa le dit lui même, il est sans doute plus fort qu'il ne l'a jamais été sur terre battue. Plus que des mots, ce sont ses dernières performances qui lui permettent d'arriver confiant aux abords de la Porte d'Auteuil. Fort de 15 victoires conscécutives (pour 2 sets perdus), l'enfant de Manacor semble avoir retrouvé son coup droit lifté qui lui faisait défaut l'an passé, lui permettant ainsi de proposer à ses adversaires une balle toujours plus difficile à contrôler. Quoi qu'il en soit, c'est un Nadal confiant et motivé qui se présentera sur les cours parisiens la semaine prochaine. Pas vraiment de bonne augure pour ses adversaires...

Ses - : Même si il est doté d'une force mentale hors du commun, il n'est pas impossible de voir l'espagnol quelque peu crispé à l'aube de ses retrouvailles avec le cours Phillipe Chatrier. En effet, déchu de son titre l'an passé après son incroyable élimination face à Robin Soderlïng, Rafa pourrait avoir peur de perdre à nouveau dans son jardin. De plus, quand son coup droit est irréprochable, son revers lui est indécis. Dans un jour sans, il n'est pas impossible de voir le revers de l'espagnol déjouer totalement. Enfin, même si cela n'a aucune influence dans son jeu, il faut bien admettre que la laideur de son short est un gros moins.


Le pronostic de la rédaction : Vainqueur


-Roger Federer


Nationalité : Suisse

Age : 28 ans

Classement ATP : 1er


Ses + : Même si il s'y est incliné en finale, Roger à retrouvé à Madrid un niveau de jeu plus qu'honorable. De plus, le suisse est toujours présent lors des grands rendez-vous et Rolland Garros ne devrait pas déroger à la règle. Enfin last but not least, sa victoire l'an passé l'a sans aucun doute débloqué. Avec au moins une victoire dans chacun des grands chelem il peut désormais harpenter les cours de la porte d'Auteuil sans pression.

Ses - : Si Roger a retrouvé son niveau d'antan sur terre battue à l'occasion du tournoi madrilène, il a connu deux grosses désillusions dans ses deux tournois précédents en étant éliminé prématurément par Alberto Montanes et Ernest Gulbis. Outre ces deux éliminations précoces, la finale d'hier face à Nadal laisse planer le doute quant à la capacité du suisse à battre l'espagnol.


Le pronostic de la rédaction : Finaliste


- Novak Djokovic


Nationalité : Serbe

Age : 23 ans

Classement ATP : 3ème


Ses + : Ce n'est plus un secret pour personne, Nole est un crack sur toutes les surfaces. A cette polyvalence s'ajoute des parcours sérieux en grand chelem depuis sa victoire à l'Australian Open il y a deux ans. Seul joueur à avoir réellement posé des problèmes à Nadal sur terre battue, le serbe aura à coeur d'effacer son élimination précoce de l'an passé face à Philip Kohlschreiber.

Ses - : La forme physique de Novak est l'une des grandes interrogations qui planent à l'aube du tournoi. Après avoir fini sur les rotules à Monte-Carlo, le serbe perd en quart à Rome, puis fait l'impasse sur Madrid. Les exigeants matches en 5 sets auront-ils raison de Djoko ?


Le pronostic de la rédaction : Demi-finaliste


-Andy Murray


Nationalité : Ecossaise

Age : 23 ans

Classement ATP : 4ème


Ses + : Le natif de Dunblane est une sorte de Santoro version winner. Certes moins élégant que Roger Federer, il est le meilleur joueur du circuit quand il s'agit de technique, de coup de patte et d'alterner son jeu. A cette main droite extraordinaire s'ajoute son rapport fusionnel avec la terre battue. Après avoir fréquenté les jardins d'enfants écossais, l'ado Andy s'éxile en Espagne pour y taper la balle avec les fous de la terre. De bonne augure avant ces internationaux de France.

Ses - : L'écossais ne s'est pas tout à fait remis du léger coma dans lequel l'a plongé sa défaite face à Roger Federer en finale de l'Australian Open au début de l'année. Son affreux début de saison sur terre battue témoigne bien du manque de confiance dont souffre Andy.


Le pronostic de la rédaction : quart de finaliste


- Jo-Wilfried Tsonga


Nationalité : Française

Age : 25 ans

Classement ATP : 10ème


Ses + : Jo' joue à la maison et pour un showman de son calibre, c'est un avantage certain. Apprécié par tout les publics du monde, il l'est d'autant plus du côté de la porte d'Auteuil. Son jeu lui, est de plus en plus constant et si la lenteur supposée des cours français ne le favorisera pas, il saura toutefois s'appuyer sur son service et son coup droit fulgurant pour franchir les tours.

Ses - : Blessé au dos à Madrid, le français ne dispose que d'une semaine pour être d'aplomb. Son jeu très exigeant physiquement pourrait donc lui nuire.


Le pronostic de la rédaction : Quart de finaliste


- Ernests Gulbis


Nationalité : Lettone

Age : 21 ans

Classement ATP : 27ème


Ses + : Ne soyez pas surpris de sa présence dans cet article, le letton est le chouchou de la rédaction. Il incarne à lui seul le futur du tennis masculin et fait déja trembler les ténors du circuit (victoire contre Federer à Rome, courte défaite contre Nadal ensuite). De plus, il aime la terre battue de Rolland Garros qui l'a révélé au grand public il y a deux ans déjà.

Ses - : Jeunesse oblige, Ernests ne gère pas encore ses matches à merveille. Il n'est pas rare de le voir craquer lors des points importants. Nerveux, il risque de sortir rapidement du tableau si il ne trouve pas rapidement son rythme.


Le pronostic de la rédaction : quart de finaliste


- David Nalbandian


Nationalité : Argentine

Age : 28 ans

Classement ATP : Loin derrière Richard Gasquet (et c'est dire...)


Ses + : Véritable killer sur terre battue, le natif de Cordoba est capable, lorsqu'il est en pleine possession de ses capacités physiques et mentales, d'utiliser tout les coups du tennis. Une opération à la hanche l'a fait sombrer dans les profondeurs du classement ATP, ce qui fait de lui le véritable tirage à éviter lors du premier tour pour les têtes de séries.

Ses - : Même à Rolland Garros, David Nalbandian reste David Nalbandian, un joueur capable de perdre un match tout seul, simplement parce qu'il n'a pas envie de courir ou parce qu'il est de mauvaise humeur.


Le pronostic de la rédaction : demi finaliste


- Fernando Verdasco


Nationalité : Espagnole

Age : 27 ans

Classement ATP : 9ème


Ses + : L'espagnol est un véritable spécialiste de la surface. Gaucher au coup droit dévastateur, il a le profil type du joueur qui réussi à Rolland Garros. Ses récentes bonnes performances en Master 1000 devraient donner un peu de confiance à ce joueur qui en manque souvent.

Ses - : Malgré ses aptitudes sur terre, le madrilène n'a jamais dépassé le stade des 8ème de finale aux internationaux de France. Plus généralement, Fernando n'a jamais véritablement été performant en grand chelem, son meilleur résultat n'étant qu'une demi-finale en Australie.


Le pronostic de la rédaction : Quart de finaliste



(Un grand chelem n'ayant jamais lieu sans son lot d'incertitudes, la rédaction vous invite à suivre le parcours des joueurs suivant : David Ferrer, Gael Monfils, John Isner, Sam Querrey...)


Si les concurrents sérieux de Rafael Nadal sont nombreux, peu paraissent en mesure de battre l'ogre de Manacor dans son jardin. L'affaire Soderlïng oubliée, Rafa est sans surprise notre grandissime favori à une semaine du début des internationaux de France. Toutefois, une défaite précoce du majorquin ouvrirait le tableau et pourrait accoucher d'une quinzaine palpitante. Surprise ou pas, les futurs bacheliers auront bien du mal à laisser leurs téléviseurs éteints...

lundi 10 mai 2010

Finales européennes : acte 1, Europa League .



Riches en émotions footballistiques, les deux premières semaines de mai ont vues l'Olympique de Marseille reconquérir le championnat de France après 18 ans de disette, le Bayern de Munich prendre sa revanche sur Wolfsburg et Chelsea mettre fin à l'hégémonie de Manchester United en Premiership. Si l'issue des championnats italien et espagnol est encore indécise et laisse présager deux belles dernières journées, les deux titres européens restent eux aussi à pourvoir. Ex coupe de l'UEFA, la toute nouvelle Europa League connaîtra mercredi soir son premier lauréat. Il s'agira soit des londoniens de Fulham, soit des espagnols de l'Atletico Madrid. Souvent délaissée par les téléspectateurs, parfois de manière assez injuste, la C3 nous réserve une finale comme on les aime entre deux clubs aux palmarès continentaux quasi vierges. Focus sur le premier acte de ces finales européennes.
Pour ceux qui ne le savaient pas encore, les cottagers de Fulham seront bel et bien en finale de cette Europa League et ce rappel n'est en rien un reproche, car si la place des londoniens en finale ne doit rien au hasard, ils n'ont fait que très peu parler d'eux. Cela est sans doute dû à l'aspect anti-galactique d'une équipe dont les joueurs cadres se nomment Bobby Zamora, Simon Davies ou encore Mark Schwarzer. Cependant, les fins connaisseurs de ballon rond s'empresseront de vous dire que depuis leur accession à l'élite en 2001, les londoniens ne cessent d'accrocher les membres du Big Four en proposant une défense sérieuse, une attaque inspirée et une grinta à toute épreuve, devenant ainsi un des arbitres majeurs de la lutte pour le titre outre-Manche. Autre argument de poids en faveur des cottagers, leur parcours de qualité. Pour arriver jusqu'en finale, ils ont dû venir à bout de Wolfsburg, la Juventus, puis Hambourg, ville hôte de cette finale au cours d'une demi-finale épique et grâce à un but somptueux de Simon Davies. D'ailleurs, il est fort probable que si Messi avait mis ce but, il aurait squatté la page d'accueil de youtube pendant plusieurs semaines (la rédaction invite ici subtilement les amateurs de beau jeu à se délecter de ce magnifique but ici même http://www.youtube.com/watch?v=CkvrZBcwep4).

Toutefois, le scénario de la demi-finale opposant Liverpool à l'Atletico n'a rien à envier à celui que nous évoquions précédemment. Menés 2-0 lors des prolongations, les madrilènes ont réussi à réduire le score grâce au serial buteur Diego Forlan, validant ainsi leur billet pour l'Allemagne après 120 minutes d'une âpre lutte. Si ils sont bien plus médiatisés que leurs adversaires en finale, Los Colchoneros le doivent en partie à leur armada offensive. L'équipe entrainée par Quique Sanchez Flores possède sans aucun doute l'une des escouades d'attaquants les plus impressionantes d'Europe, et il y aurait fort à parier que si sa défense n'était ne serait-ce que correcte, ils joueraient dans la cour des grands. L'enfant de Montevideo Diego Forlan, futur adversaire des bleus à la coupe du monde et double soulier d'or (meilleur buteur européen) rêve de redorer le blason d'un club mythique mais quelque peu déchu. L'Atletico de Madrid qui n'a plus rien gagné depuis 1996 doit profiter de sa génération de surdoués (Aguero, Simao, Reyes ...) pour rajouter une ligne à son palmarès et ramener en terre ibérique, un trophée qui boude l'Espagne depuis 2 ans.
Vous l'aurez compris, l'Atletico possède un effectif bien plus séduisant que celui des londoniens , ainsi qu'une expérience plus importante du haut niveau et partent donc favoris. Mais Fulham devrait vendre chèrement sa peau et poser bien des problèmes aux espagnols. Atletico-Fulham ou une réelle opposition entre le bling-bling/terroir. Une bien belle préface au merveilleux ballet annuel de la ligue des champions.

lundi 3 mai 2010

Equipe de France : Nos 23 !




A quelques jours de l'annonce de la liste des 23 joueurs français invités à disputer le premier mondial africain, le rédaction se prend au jeu et endosse le costume de sélectionneur. Voici les 23 joueurs que l'information pour les nuls enverrait en Afrique du Sud.


Raymond, si jamais tu nous lis... n'hésite pas !






Gardiens de but :




Hugo Lloris - En dépit de son insupportable gueule d'enfant sage, Hugo a réalisé une saison de grande classe. Principal artisan de la qualification des bleus pour le mondial et seul lyonnais ayant réalisé une saison sans accroc, l'ex portier niçois est une valeur sure.




Steve Mandanda - Après un début de saison en dents de scie, Steve a haussé son niveau de jeu, passant ainsi du médiocre à l'excellent. La fin de saison en boulet de canon de l'Olympique de Marseille n'est en rien étrangère à la nette amélioration de ses performances.




Stéphane Ruffier - Soyons clair, aucun prétendant au statut de troisième gardien des bleus ne pourra tenir la comparaison face au lieutenant Ruffier auteur d'une saison tout bonnement exceptionnelle au sein d'une équipe médiocre. La dizaine de supporter monégasque peut remercier son gardien de but car sans ses innombrables parades, Monaco aurait connu une saison bien plus délicate.






Défenseurs




William Gallas - Auteur du but salvateur contre l'Irlande, William Gallas, blessé, ne participe pas à la fin de saison des Gunners. Il n'en demeure pas moins un taulier irremplaçable au sein de la défense bleue.




Phillipe Méxes - Pour la première fois depuis de longues années, la blonde squatte le banc de la Roma. Remplacé par Juan, il reste tout de même l'un des meilleurs défenseurs de la série A et ce depuis quelques saisons.




Patrice Evra - Adoubé la semaine dernière par son emblématique entraîneur Sir Alex Ferguson (pourtant avare en compliments), Patrice à développé en Angleterre un talent aussi grand que son égo.




Bakary Sagna - Malgré une saison plutôt mitigée, l'homme à la coupe de cheveux improbable reste une valeur sure à son poste. Solide défensivement et intéressant offensivement, la performance des bleus dépendra en partie de la qualité de ses centres, parfois défaillante.




Eric Abidal - Absent en fin de saison à cause d'une blessure récurrente au genou droit, l'ancien lyonnais a été très bon avec Barcelone lors de ses quelques apparitions en 2010. Doublure éventuelle de Patrice Evra, il peut aussi être intéressant dans l'axe.




Marc Planus - Trente Balais, aucune sélection, Marc Planus n'est pas précoce mais mérite sa coupe du monde. Défenseur central sérieux, son absence de 2010 correspond au début de la mauvaise période bordelaise.




Aly Cissokho - Le duel entre Aly Cissokho et Benoît Trémoulinas a divisé la rédaction. Cependant le grand Aly à sur vaincre ses problèmes de dents et s'imposer Lyon, réalisant une saison pleine. Si il centre un peu moins bien que son homologue bordelais, il semble plus solide derrière (il a su museler Robben).




Matthieu Chalmé - Parce que l'équipe de France doit représenter la nation française, il fallait un roux dans l'équipe. Doublure de Bakary Sagna, il est depuis 3 saisons un des joueurs emblématiques des Girondins de Bordeaux. Vif et dur sur l'homme, il mérite plus sa place que Rod Fanni, en difficulté cette saison et qui figurera sûrement dans la liste de Raymond Domenech.




Milieux




Lassana Diarra - Si Lassana chauffe le banc du Real en 2010, c'est parce que certains cadres de la maison blanche (Raul et quelques dirigeants) pleurnichent pour que Gago et Xabi Alonso jouent. Car même si ses dernières sorties étaient moins bonnes que celles du début de saison, on ne peut pas oublier sa fabuleuse première partie de championnat et ses excellentes prestations avec les bleus.




Jérémy Toulalan - Non, Toulalan n'a pas la classe. Oui, il a autant de cheveux blancs que Georges Clooney à seulement 26 ans et oui il est sponsorisé par Aigle. Mais qu'est ce qu'il est fort . Si il occupera sans doute le milieu de terrain des bleus pendant la coupe du monde, on sait désormais qu'il peut évoluer en défense centrale avec autant de succès.




Abou Diaby - Seul joueur qui surnage dans une équipe d'Arsenal qui connaît une fin de saison difficile, Abou sait tout faire: récupérer, donner, dribbler et marquer. Patrick Vieira peut prendre sa retraite en paix.




Patrick Vieira - Oui, Abou Diaby est prêt à prendre la relève. Seulement, Patrick Vieira est un gagneur, un compétiteur, le genre de mec que l'on trouve pas en France. Rien que pour ça, nous étions tenté de le convoqué, mais à son fighting-spirit légendaire s'ajoute un niveau de jeu retrouvé avec Manchester City.


Yohann Gourcuff - Les plus pessimistes diront que son rendemment est nettement moins bon que l'an passé et ils auront raison. Mais il lui était franchement difficile de faire mieux que l'an passé.


Samir Nasri - De retour à Arsenal après une fracture du péroné, le petit prince de Marseille a peu à peu retrouvé son niveau de jeu. Auteur d'une belle fin de saison et d'un but splendide contre le FC Porto en Champions League, le meneur de jeu a une carte à jouer lors de ce mondial. De plus, son entente parfaite avec Abou Diaby pourrait donner des idée à Raymond Domenech.



Attaquants


Franck Ribéry - Rama Yade aura beau réviser son histoire du football et les statistiques du championnat Roumain, le fait qu'elle s'insurge contre les footballeurs fréquentant des filles aux moeurs légères prouve qu'elle n'y connaît rien. De notre côté, on espère que Zahia sera en forme(s) en Afrique du Sud pour que le chti préféré des français nous emmène le plus loin possible dans ce mondial.


Florent Malouda - Plus ou moins banni de l'équipe de France l'an dernier, le guyanais est sans conteste le meilleur français de l'année 2010. Étincellant avec Chelsea, il arrive à la coupe du monde en pleine possession de ses moyens.


Nicolas Anelka - Ce cher Nico est un peu le Dimitar Berbatov de Trappes: mauvais devant le but et excellent dans le reste. La performance des bleus au mondial dépendra certainement de sa réussite dans la finition.


Hatem Ben Arfa - La rédaction voulait absolument un champion de France dans sa sélection. Certes, Hatem aura joué trois mois en tout et pour tout cette saison, mais ce fûrent trois mois de très haut niveau.


Djibril Cissé - Si il y en a bien un qui mérite sa sélection c'est lui. Même si Djibril est aujourd'hui plus célèbre pour ses fractures que pour ses buts, il a réalisé une véritable saison de mammouth en Grèce. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant de le voir quitter les bords de la mer Egée afin que le pays puisse renflouer un peu ses caisses.


David Trezeguet - 7 buts cette saison ? C'est toujours plus qu'Henry .






lundi 19 avril 2010

UEFA Champions League : demi-finales, acte 1


Année de Mondial oblige, le dernier carré de la coupe aux grandes oreilles fait moins de bruit que d'accoutumée. Pourtant, pour la première fois depuis la saison 2002-2003 et la victoire du Milan A.C sur la Juventus, aucun club anglais ne figure à ce stade de la compétition. Autre exception et pas des moindres, on retrouve un club français en demi-finale de la plus prestigieuse des coupes, de quoi vendre du rêve aux supporters rhodaniens. Quand les plus pragmatiques rêvent d'atteindre la finale comme les monégasques lors de la saison 2003-2004, les plus optimistes eux, se voient d'ores et déjà en successeur du grand Marseille de 1993. Si ces demi-finales devraient en faire saliver plus d'un, l'encre ne coule pas à foison dans les colonnes de la presse nationale qui préfère s'attarder sur la balade phocéenne en Ligue 1 ou encore sur le retour de l'extraterrestre Nadal sur la terre battue de Monte-Carlo. La rédaction de l'information pour les nuls rectifie le tir et s'attarde sur le premier volet de ces demi-finales européennes.


Bayern de Munich - Olympique Lyonnais


Le duel entre les deux clubs a commencé en fin de semaine dernière sur le terrain favori de Jean-Michel Aulas, président lyonnais, le terrain médiatique. Sauf que ce sont les bavarois via leurs émissaires français Bixente Lizarazu et Willy Sagnol qui ont dégainé les premiers. Tradition oblige, le basque s'est empressé de conseiller aux dirigeants bavarois via le quotidien sportif allemand Bild, le recrutement des lyonnais Aly Cissokho et Hugo Lloris, probable successeur d'Oliver Kahn, le charisme en moins.

Toutefois, les allemands sont aussi capables de mettre la pressions aux lyonnais via leurs préstations sur le terrain, le vrai, en étrillant Hanovre 7-0 en Bundesliga, démontrant ainsi par leur qualité de jeu que l'élimination de l'ogre Manchester United au tour précédent était tout sauf un hasard. Triplé de Robben, doublé d'Olic et de Muller, Ribéry au repos, une première place en championnat, tout les voyants sont au vert pour ce Bayern retrouvé à l'aube de cette demi-finale à l'Allianz Arena. Seul bémol, les allemands semblent parfois trop dépendant des éclairs de génies de ses ailiers, Ribéry un peu, Robben surtout. Le hollandais héros de la qualification face à la Fiorentina et aux mancuniens.

Quid des rhodaniens? Ils sortent d'une véritable guerre des tranchées au stade Chaban-Delmas mais semblent avoir gardé des forces pour cette énième joute européenne. Forts de leur brillant parcours, ce sont des lyonnais en confiance qui joueront mercredi soir, après une longue traversée de l'Europe en car. Soyez prévenus, en cas de débacle lyonnaise, nul doute que l'excuse du nuage de cendres sera mentionnée par Monsieur Aulas. Autre souci pour la garde rhodanienne, la probable convalescence de Lisandro, pièce maîtresse du dispositif de Claude Puel, victime d'un coup à la cheville face aux bordelais.

Le match s'annonce équilibré, mais le Bayern semble solide à domicile. De plus, les allemands ne sont pas novices à ce stade de la compétition, contrairement aux lyonnais.


La clé du match : les duels Cissokho-Robben et Réveillère-Ribéry
la blessure de Lisandro


Le pronostic de la rédaction : 1-0


Inter de Milan - F.C Barcelone


Cela faisait un sacré bout de temps que l'on avait pas vu l'Inter à ce niveau de la compétition. Pour fêter ce retour au premier plan, José Mourinho et ses hommes seront opposés aux tenants du titre et meilleur collectif du monde: le Barca.

Toutes les conditions sont réunies pour que ce match soit une finale avant l'heure. En effet, si tout pronostic paraît prématuré quant à l'issue d'une éventuelle finale, il est évident que l'équipe qui saura tirer son épingle du jeu entre ces deux cadors européens partira avec un avantage certain sur le vainqueur de l'autre demi-finale. Sans remettre en cause les succès du Bayern contre Manchester ou la Fiorentina, ni ceux de Lyon contre le Réal et Bordeaux, le Barca et l'Inter ne semblent pas boxer dans la même catégorie. Même si l'Inter est actuellement bousculée par la Roma en championnat, la qualité intrinsèque de l'effectif milanais et la patte de José Mourinho font des nerazzurri un réel prétendant au titre. Et que dire des catalans, emmenés par un Léo Messi possédant un Cristiano Ronaldo dans chaque doigt de pieds ainsi que par un Pep Guardiola assoifé de victoire.


Quelle issue pour ce match ?


Etouffés en poule par la maîtrise collective des catalans, l'Inter semblait incapable d'exister face aux Blaugranas. Cependant c'est un tout autre Inter qui se présentra à San Siro ce mardi. Avec un collectif retrouvé, l'Inter fait à nouveau mal à ses adversaires et sa place de dauphin en championnat ne doit pas inquiéter quand on sait que le président Massimo Moratti fait de la C1 son objectif prioritaire. Enfin, même décrié, même si vous lecteurs, ne l'aimez pas, José Mourinho demeure le seul entraineur capable de faire déjouer réellement une équipe.


Peut on faire déjouer le Barca ?


Quand on est amateur de football, on est amateur du Barca ou on est de mauvaise foi. Intrinsèquement, aucune équipe ne tient la comparaison face aux catalans. La capacité de cette équipe à sortir de grands match quand il le faut fait trembler les supporters milanais.


Nous aurons donc un duel au sommet entre ces deux ténors du football européen et si celui-ci s'annonce équilibré, la rédaction s'est déjà fait son avis. Le Barca en Champions League, c'est un peu comme Nadal à Monte-Carlo, ça ne perd pas.


La clé du match : le plan tactique de Mourinho
Lionel Messi
les kilomètres en car des catalans


Le pronostic de la rédaction : 1-2

vendredi 16 avril 2010

The best is yet to come


La saison régulière de basket-ball américain s'est achevée dans la nuit de mercredi à jeudi et a vu les Chicago Bulls de Joakim Noah valider le dernier billet pour les fameux playoffs. Si Los Angeles et Cleveland ont connu une saison plutôt tranquille en tête de leur conférence, la hiérarchie semble de moins en moins évidente à l'aube des phases finales. Dallas, brillant dauphin des Angélinos à l'ouest et Boston visent eux aussi le titre. Favoris moins sereins et outsiders en forme, le trophée Larry O'Brien est plus que jamais à prendre.




Los Angeles Lakers vs Oklahoma City Thunder


Surement le match le plus intéressant de ce premier tour de playoffs entre le champion en titre et la véritable révélation de la saison. Outre le duel de scoreur entre Kobe Bryant et Kevin Durant, cette rencontre est un véritable choc des générations entre une équipe habituée aux grands rendez-vous et la plus jeune équipe de la ligue. Si le gouffre concernant l'expérience est bien réel (plus de 700 matchs de playoffs cumulés pour l'effectif des Lakers contre moins de 100 pour le Thunder), le spectacle est lui garanti dans ce match opposant deux attaques de qualité.


La clé du match : Le duel Artest-Durant & l'état physique de Kobe Bryant


Le pronostic de la rédaction : 4-1



Dallas Mavericks vs San Antonio Spurs


"Le kérosène est cher et ça fait un voyage court...", crise économique oblige, Rick Carlslie, coach des Mavs, se réjouit du derby texan que nous réserve ce premier tour de playoff. De son côté, Gregg Popovic, emblématique entraineur des spurs doit se montrer bien moins enthousiaste, car si son équipe a bien fini la saison, Dallas montre un niveau de jeu impressionant, emmené par un Dirk Nowitzki en pleine possession de ses moyens. Défaits au même stade de la compétition par Dallas l'an dernier, les Spurs sauront-ils déjouer les pronostics?


La clé du match : Le retour de Tony Parker & la capacité des Spurs à défendre sur Nowitzki


Le pronostic de la rédaction : 4-2




Utah Jazz vs Denver Nuggets


Sans doute le match le plus équilibré de ce premier tour entre deux équipes aux parcours diamétralement opposés. Denver, longtemps second à l'ouest a connu une fin de saison en dents de scie alors que durant cette même période, le Jazz se montrait intraitable. Outre un match entre deux vraies bonnes équipes se profile une opposition de deux duos: Deron Williams-Carlos Boozer & Chauncey Billups-Carmelo Anthony. Le premier, plus régulier s'incrit dans la tradition de la relation meneur intérieur. Le second, plus atypique, est lui capable de passer outre les défenses les plus serrées de la ligue. Si au vu de la fin de saison les hommes de Salt Lake City partent légèrement favoris, nul doute que cette confrontation trouvera son issue dans un match 7 d'anthologie.


La clé du match : Le collectif de Denver est-il fiable?


Le pronostic de la rédaction: 4-3





Phoenix Suns vs Portland Trail Blazers

Les "bad boys" de Portland ont réussi à rejoindre les playoffs et ce malgré la lourde blessure de leur pivot ex n°1 de draft, Greg "Baby Face" Oden. Face aux Suns menés par un Steve Nash retrouvé, Portland aurait sans doute eu sa carte à jouer si le franchise player Brandon Roy ne s'était pas blessé à la toute fin de la saison régulière. Même si des joueurs comme Lamarcus Aldridge, Martell Webster ou encore Rudy Fernandez sont capables de faire des étincelles en attaque, on voit mal comment ils pourraient bousculer le collectif bien huilé des Suns.


La clé du match : Comment Portland va t-il jouer sans Roy ? Comment vont-ils gérer le cas Stoudemire ?


Les pronostic de la rédaction : 4-1



Cleveland Cavaliers vs Chicago Bulls

La rivalité entre les deux équipes n'est plus à prouver depuis leur dernière confrontation et l'altercation entre Joakim Noah et LeBron James. King James, bientôt auréolé d'un nouveau titre de MVP de la saison régulière sera t-il enfin capable de mener la franchise de l'Ohio jusqu'au titre? Le chemin qui les mènent au trophée Larry O'Brien fait figure de réel chemin de croix et il ne serait pas étonnant de voir the choosen one et ses coéquipiers en difficulté face au collectif et à la rage de vaincre des Bulls.


La clé du match : Le secteur intérieur des Cavs face à un collectif solide & LeBron James


Le pronostic de la rédaction : 4-2



Orlando Magic vs Charlotte Bobcats

Tout peut se passer dans cette opposition entre les finalistes de l'an passé et la franchise de Michael Jordan. Orlando a connu une saison difficile avec le départ d'Hédo Turkoglu et la baisse du rendement de Dwight "Superman" Howard, de quoi être pessimiste pour les coéquipers de Mike Pietrus, auteur pour sa part d'une bonne fin de saison, notamment aux tirs à longue distance. Aux incertitudes d'Orlando s'ajoutent les qualités des Bobcats de Boris Diaw qui font donc leur première apparition à ce niveau. Emmenés par un Stephen Jackson toujours aussi inconstant que talentueux, la franchise de Charlotte a de réels atouts à faire valoir.


La clé du match : Le rendement de Dwight Howard et de Stephen Jackson


Le pronostic de la rédaction : 4-2



Boston Celtics vs Miami Heat

Auteurs d'une saison réellement décevante, les Celtics de Boston font figure de Milan A.C du basket outre-atlantique. L'équipe est apparue comme vieillissante et en clair manque de motivation durant la saison régulière et pourtant... Et pourtant on sait que cette machine qui semble rouillée va se débloquer pendant ces playoffs car elle possède dans son effectif des gagneurs de la trempe de Kevin Garnett, Paul Pierce ou encore Rasheed Wallace. Invité surprise de ces playoffs, Miami semble trop dépendant de Dwayne Wade pour espérer mieux qu'offrir un peu de résistance aux joueurs du Massachusets.


La clé du match : le réveil de papys


Le pronostic de la rédaction : 4-1



Milwaukee Bucks vs Atlanta Hawks

Si une équipe a ruiné bien des Bookmakers à travers le monde cette année, il s'agit des Bucks de Milwaukee. Les imaginer en playoffs en début de saison relevait de l'hérésie la plus totale et pourtant, ils sont bien au rendez-vous de ces phases finales après une saison de qualité. Cependant, ils ont face à eux des Hawks qui progressent régulièrement depuis trois saisons et qui peuvent s'appuyer sur un duo Joe Johnson-Josh Smith devenu très efficace. Si la faiblesse de l'équipe de Géorgie réside dans son secteur intérieur, la blessure d'Andrew Bogut enlève à Milwaukee toute perspective d'avenir dans ces playoffs.


La clé du match : Comment jouer sans Bogut ?


Le pronostic de la rédaction : 0-4